giovedì 21 marzo 2013

"Chavismo e grillismo: populismo in senso buono"

Que la mort d’Hugo Chávez bouleverse le Venezuela, voire toute l’Amérique latine, il n’y a là rien d’étonnant. Mais que la disparition du leader bolivarien soit à ce point considéré comme un événement majeur, chez nous, en France, voilà qui est sans doute plus surprenant.


Certes, Chávez n’était pas n’importe qui sur la scène politique internationale. Impressionnant de par sa capacité à conserver le pouvoir (14 ans, en remportant la quasi-totalité des scrutins), à fabriquer son propre mythe, il avait su s’imposer, malgré ses nombreux détracteurs, comme un des porte-voix de la contestation des sans-grades à l’égard des puissants.

Et c’est surement cette dernière dimension qui permet d’expliquer son succès médiatique bien au-delà des frontières de son pays. Chavez, populiste revendiqué, sorte de leader de substitution pour des Européens notamment, en pleine crise de confiance vis-à-vis de leurs dirigeants.


Cette crise dont nous avions initialement prévu de parler aujourd’hui, en examinant les ressorts, populistes ou pas, nuisibles à la démocratie ou au contraire régénérateurs, du vote italien en faveur des Grillini de Beppe Grillo. Ce soir, nous allons tenter une forme de gymnastique en faisant le lien entre ces deux événements, à travers la question suivante :
« Le chavisme et le grillisme sont-ils des populismes « au bon sens du terme » ? »C’est donc notre sujet du jour.


D'Hugo Chávez à Beppe Grillo : des populistes "au bon sens du terme" ? Jacques de Saint Victor et Gaël Brustier J-C F © Radio France